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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 23:30

Selon le Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe, le nouveau modèle sera introduit progressivement et le remplacement de l’ensemble des plaques actuelles n'est pas prévu.

Les nouvelles plaques d’immatriculation seront d’abord délivrées aux personnes qui immatriculent pour la première fois un véhicule, lors de chaque réinscription et en cas de perte ou de vol de plaque.

Les personnes qui possèdent actuellement une plaque d'immatriculation pourront rouler encore plusieurs années avec leurs plaques, aucune date limite n’ayant été fixée pour la disparition complète des anciennes plaques.

 


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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 05:37

Les détails de ce drame font l'objet des premières pages des journaux de ce 30 juin 2010.

 

C'est aux familles que vont mes premières pensées et surtout aux deux petits enfants qui ont survécus grâce à la clairvoyance de leur maman.

 

Ensuite, je tiens à souligner l'efficacité des interventions des services de secours, de police, des pompiers et des autorités communales.

 

Je veux spécialement mettre en exergue la disponibilité du personnel communal qui même s'il était en fin de service ou en congé s'est présenté spontanément pour apporter toute l'aide nécessaire au personnes touchées par ce drame.

 


 


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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 08:18

 

MR 2010

 

Une société où chacun est en sécurité
ASSURER LA SÉCURITÉ, MODERNISER LA JUSTICE
A. Pour une police de proximité capable d’assurer notre sécurité au quotidien
B. Pour une réforme des services d’incendie
C. Pour une Justice moderne
D. Pour une justice rapide et juste
E. Pour une exécution rapide et crédible des peines et une politique pénitentiaire responsable
F. Pour une diversification et une adaptation de notre arsenal pénal
G. Pour une réaction adaptée mais ferme à l’encontre de la délinquance juvénile
H. Pour une Justice accessible à tous.
I. Pour une justice plus efficace au profit des familles
J. Plus de sécurité dans les transports en commun.
K. Pour une diversification des mesures de prévention.
POUR UNE JUSTICE À L’ÉCOUTE DES VICTIMES
ENCADRER LA POSSESSION D’UNE ARME


Garantir un emploi à chacun et soutenir nos entrepreneurs
CRÉER DES EMPLOIS
A. Stimuler l’emploi.
 Réduire les coûts à l’embauche.
 Simplifier les aides à l’emploi.
 Investir dans la formation des travailleurs
B. Récompenser le travail
 Augmenter le salaire net du travailleur, mais également diminuer les frais liés à l’activité professionnelle.
 Augmenter les allocations de chômage pendant les premiers mois pour offrir un véritable revenu de remplacement pour les personnes qui perdent leur emploi.
 Mieux prendre en compte les années de travail dans le calcul de la prépension.
 Rééquilibrer le calcul de la pension pour les femmes et récompenser le travail accompli durant toute sa carrière.
 Offrir des incitants immédiats aux travailleurs âgés qui travaillent jusqu’à l’âge de la pension.
 Valoriser l’apport des jeunes travailleurs.
 Augmenter les allocations pour congé parental, prioritairement pour les parents seuls avec enfant à charge.
 Inciter le travailleur à se reconvertir dans un métier où il y a pénurie de main d’oeuvre.
C. Activer les demandeurs d’emploi pour une réinsertion rapide sur le marché du travail.
D. Travailler autrement.
ENCOURAGER L’ESPRIT D’ENTREPRISE
A. Améliorer l’accès au crédit.
B. Le Guichet unique pour les entrepreneurs et la Banque Carrefour des Entreprises.
C. Entreprenariat de la seconde chance.
D. L’artisan
E. Exercice en société pour les professions libérales.
F. Accès à la profession.
G. Améliorer le statut social des indépendants.
H. Un plan famille pour les indépendants.
I. Un calcul des cotisations plus simple.
J. Un cadre législatif adapté à l’esprit d’entreprendre.
K. Commerce extérieur : se tourner vers les marchés de l’UE et hors UE
DIMINUER LA FISCALITÉ SUR LE TRAVAIL
A. Libérer et valoriser le travail.
 Rendre le travail financièrement attrayant et lutter contre les pièges à l’emploi.
 Réduire la fiscalité sur les secteurs de proximité intensifs en main-d’oeuvre.
 Mieux concilier vie active et vie de famille.
B. Rendre du pouvoir d’achat aux citoyens.
 Une nouvelle réforme de l’impôt des personnes physiques pour réduire la pression sur les bas et moyens revenus.
 Autres mesures en faveur du pouvoir d’achat.
C. Préparer la reprise en misant sur l’entreprise.
 Renforcer le soutien aux PME et aux indépendants.
 Assurer à la Belgique une place sur la short-list des investisseurs.
D. Lutter pour l’environnement en évoluant vers la fiscalité verte.
 Dégager des moyens au profit de l’emploi.
 Autres mesures en faveur de l’environnement et de l’économie verte.
E. Garantir la juste perception de l’impôt.
 Lutter contre la fraude fiscale.
 Lutter contre la fraude sociale.
 Assurer une taxation effective et raisonnée des revenus de l’épargne.
ASSAINIR LES PRATIQUES DES MARCHÉS FINANCIERS
A. Revoir le fonctionnement des institutions financières.
B. Adapter la régulation financière à la réalité de la globalisation des marchés.
C. Réduire les risques systémiques
D. Une meilleure information et protection des consommateurs.
E. Renforcer la gouvernance économique de la zone euro.
F. Commentaires spécifiques.
CONSTRUIRE UNE AGRICULTURE DURABLE


Pour ceux qui en ont besoin : Solidarité, toute !
GARANTIR UNE BONNE PENSION, AUJOURD’HUI ET DEMAIN
LA SÉCURITÉ SOCIALE : UNE PROTECTION POUR CHACUN
LA SANTÉ : UN DROIT POUR TOUS, UN DEVOIR POUR L’ETAT


L'Interculturalité : pour une société ouverte et qui se respecte

 
L'engagement européen et international : pour une Belgique écoutée
A. Pour un véritable gouvernement économique européen.
B. Donner à l’Europe les moyens budgétaires de pouvoir être plus indépendante et efficace.
C. Une Europe compétitive et des emplois – Stratégie « UE 2020 ».
D. Une Europe acteur clé pour l’environnement, le climat, l’énergie.
E. Une Europe forte d’un véritable marché intérieur accompli.
F. Une Europe acteur du commerce mondial.
G. Une Europe qui veille à des soins de santé de qualité pour tous, à la sécurité alimentaire et à la protection des consommateurs.
H. Pour une Europe sociale.
I. Assurer notre sécurité, garantir nos libertés.
J. Une Europe dotée d’une réelle politique commune en matière de Défense.
K. Une Europe qui dope l’enseignement, la libre circulation des étudiants et des chercheurs (5ème liberté).
L. Une Europe des citoyens.
M. Place de l’UE dans le monde.
N. La mondialisation.
O. La défense des Droits de l’Homme : une priorité libérale.
P. La Belgique et ses relations bilatérales et multilatérales.


Le développement durable
NOTRE ÉNERGIE : ECONOMISER – GARANTIR – PRÉVOIR
A. Pour une politique européenne de l’énergie ambitieuse.
B. Pour une politique énergétique belge responsable.
C. Pour des marchés de l’énergie efficaces et des prix de l’énergie abordables.
D. Pour un développement des énergies renouvelables.
E. Pour une gouvernance mondiale du climat, permettant une diminution des GES.
F. Préserver la biodiversité.
G. L’environnement, une préoccupation globale.
H. Rationaliser la gestion des déchets.
I. Défendre la qualité de l’eau publique.
J. Préserver la qualité de notre air.
K. Gérer nos sols.
ASSURER NOTRE MOBILITÉ DANS L’AVENIR
A. Les transports publics.
B. Le transport individuel.
C. Le transport de marchandises.
D. Les aéroports.
VALORISER LA RECHERCHE ET L’INNOVATION
MIEUX GÉRER LE TERRITOIRE


Une meilleure qualité de vie pour tous
LA FAMILLE, LES ENFANTS : LA PRIORITÉ
LIBÉRER LE POTENTIEL DE NOS JEUNES
L’AIDE ET LA PROTECTION DE LA JEUNESSE
POUR NOS SENIORS : RESPECT, DIGNITÉ, QUALITÉ DE VIE.
A. Se loger, la priorité.
B. Une présence, un contact, cela aide à vivre.
C. Un accueil diversifié et humanisé.
D. Une meilleure prise en charge de la dépendance.
E. Lutter pour la bientraitance.
F. Renforcer la sécurité.
G. La mobilité à tout âge.
H. Un temps libre bien mérité…
I. La santé… une autre priorité !
J. La chaîne de l’amour des autres.
DES FEMMES ET DES HOMMES ÉGAUX EN DROITS ET EN FAITS
A. Femmes et emploi.
B. Violences faites aux femmes. .
C. Lutter contre les discriminations dans l’emploi.
D. Lutter contre l’homophobie.
E. Lutter contre les discriminations liées à l'âge.
PLUS DE PLACE POUR LA PERSONNE HANDICAPÉE
ELIMINER LE FLÉAU DE LA PAUVRETÉ
A. Priorité à la prévention.
B. Encourager les efforts d’insertion socio-professionnelle.
C. Logement et santé plus qu’un droit, une réalité.
D. Actions spécifiques orientées vers certaines catégories vulnérables.
E. Orienter les moyens vers l’action sociale : réforme du secteur de l’intégration sociale.
PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS SPORT !


Le juste Etat
DES SERVICES PUBLICS CENTRÉS SUR LES BESOINS
A. Le juste Etat.
B. Fonction publique.
C. Entreprises publiques.
ASILE ET IMMIGRATION : MAÎTRISER POUR HUMANISER
ENTRER DANS LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE ET DE L’INFORMATION
DES CONSOMMATEURS PROTÉGÉS, UN COMMERCE ENCOURAGÉ.
ASSURANCES : POUR UN CADRE PLUS SÛR
DÉFENSE : UN ANCRAGE BELGE, UNE VOCATION EUROPÉENNE POUR LA PAIX
A. La Composante Terre : des capacités au bord de la faillite opérationnelle.
B. La Composante Air : confirmer l’excellence.
C. La Composante Marine : une flotte moderne bientôt sans équipage !
D. La Composante médicale : en soins palliatifs !
E. Consolider la relation Armée-Nation.
F. Quelles solutions proposer dans un contexte budgétaire étriqué?
OEUVRER POUR LE BIEN-ÊTRE ANIMAL
UN ENSEIGNEMENT VALORISÉ POUR L’AVENIR DE NOS ENFANTS
A. Enseignement obligatoire.
B. Enseignement de promotion sociale.
C. Enseignement supérieur.
UN LOGEMENT POUR CHACUN
CULTURE ET MÉDIAS : VALORISER LA CRÉATION, DONNER L’ACCÈS À CHACUN

 

Le programme dans son intégralité

 


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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 05:42

MR 2010

EFFECTIFS:


1 - DE DECKER Armand
2 - TILMANS Dominique
3 - BELLOT François
4 - MILLER Richard
5 - NIKOLIC Diana
6 - GOSUIN Didier
7 - SIDIBE Fatoumata
8 - BOUCHEZ Georges-Louis
9 - MALMENDIER Jean-Pierre
10 - HACHIMI Tatiana
11 - THANS-DEBRUGE Anne
12 - FRANCOIS Sophie
13 - BERTOUILLE Chantal
14 - RIES Frédérique
15 - MICHEL Louis


SUPPLEANTS:


1 - DEPREZ Gérard
2 - CROMBE-BERTON Marie-Hélène
3 - HAMAL Olivier
4 - THORON Stéphanie
5 - de GERLACHE Bernard
6 - WINERLAK-KWIAT Fabienne
7 - KEUL Heinz
8 - BERTIEAUX Françoise
9 - BROTCHI Jacques

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 05:35

MR 2010

EFFECTIFS:


1 - REYNDERS Didier
2 - JADIN Kattrin
3 - BACQUELAINE Daniel
4 - GOFFIN Philippe
5 - LEJEUNE Catherine
6 - FORET Gilles
7 - CULOT Fabian
8 - DEFRANG FIRKET Virginie
9 - MAUS Jennifer
10 - VANLOUBBEECK Michäel
11 - PARENT Françoise
12 - POLMANS Ariane
13 - NEVEN Marcel
14 - FIRQUET Katty
15 - MONFILS Philippe


SUPPLEANTS:


1 - GUSTIN Luc
2 - LEJEUNE Josée
3 - DENIS André
4 - FRESON Isabelle
5 - DODRIMONT Philippe
6 - CASSART MAILLEUX Caroline
7 - JEHOLET Pierre-Yves
8 - JAMAR Hervé
9 - DEFRAIGNE Christine

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 15:35


Le Centre Sportif Local de Soumagne, en collaboration avec l’Echevinat des Sports et les groupements sportifs ainsi qu’avec l’appui de la Direction générale du sport du Ministère de la Communauté française (ADEPS), organise un stage multisports gratuit dans le cadre de l’action « Eté Jeunes Sport » du 5 juillet au 27 août 2010.


Différentes activités sportives seront organisées par tranches d’âge dans divers lieux sportifs selon le programme repris ci-dessous, à savoir :


Au Centre Sportif Local de Soumagne situé Place de la Gare 1 à 4630 Soumagne

 

- du 5 au 9 juillet 2010 :

de 10h à 12h : Kin-Ball pour les enfants de 6 à 12 ans
de 10h à 12h : Aikido pour les enfants de 6 à 12 ans
de 13h à 15h : Mini foot pour les enfants de 5 à 8 ans


- du 12 au 16 juillet 2010 :

de 10h à 12h : Kin-Ball pour les enfants de 9 à 12 ans
de 10h à 12h : Judo pour les enfants de 6 à 17 ans
de 10h30 à 12h30:Gymnastique pour les enfants de 5 à 17ans
de 13h à 15h : Mini foot pour les enfants de 13 à 17 ans


- du 19 au 23 juillet 2010 :

de 9h30 à 12h : Basket pour les enfants de 8 à 17 ans
de 9h30 à 12h : Aikido pour les enfants de 14 à 18 ans
de 13h à 15h30 : Kin-Ball pour les enfants de 13 à 17 ans


- du 26 au 30 juillet 2010 :

de 10h à 12h : Kin-Ball pour les enfants de 7 à 11 ans
de 13h à 15h : Mini foot pour les enfants de 12 à 16 ans


- du 2 au 6 août 2010 :

de 10h à 12h : Kin-Ball pour les enfants de 10 à 14 ans
de 10h à 12h : Aikido pour les enfants de 6 à 17 ans
de 10h30 à 12h30 : Gymnastique pour les enfants de 5 à 17 ans
de 13h à 15h : Mini foot pour les enfants de 5 à 8 ans
de 13h à 15h : Karaté pour les enfants de 6 à 18 ans


- du 9 au 13 août 2010 :

de 10h à 12h : Mini foot pour les enfants de 8 à 12 ans
de 10h30 à 12h30 : Gymnastique pour les enfants de 5 à 17ans
de 13h à 15h : Mini foot pour les enfants de 12 à 17 ans


- du 23 au 27 août 2010 :

de 10h à 12h : Karaté pour les enfants de 6 à 18 ans

 

Au Hall omnisports de Micheroux Chapelle situé rue Sur les Keyeux 1 à 4630 Soumagne


- du 19 au 23 juillet 2010 :

de 13h à 15 h30 : Tennis de table pour les enfants de 7 à 17


- du 2 au 6 août 2010 :

de 10h à 12h : Tennis de table pour les enfants de 9 à 17 ans


- du 16 au 20 août 2010 :

de 14h à 16h : Volley pour les enfants de 8 à 14 ans


Au terrain de Tennis Club du Pensery situé rue sur les Keyeux à 4630 Soumagne


- du 2 au 6 août 2010 :

de 9h à 11h : Tennis pour les enfants de 8 à 12 ans


- du 9 au 13 août 2010 :

de 9h à 11h : Tennis pour les enfants de 12 à 18 ans

 

 

Ces activités sportives seront gratuites et encadrées par des moniteurs brevetés. Les inscriptions sont limitées à un nombre précis d’enfants et celles-ci se feront uniquement sur réservation au Centre Sportif Local de Soumagne au 04/377.97.43, 04/377.97.44 ou 04/377.98.11.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 11:38

 

Nelson

Il a 11 ans et est très gentil, plutôt peureux.


Nous l'avons retrouvé

Il a pris 7 jours de totale liberté

Merci de votre collaboration

Vous avez été très nombreux à nous aider pour le localiser.

Maintenant il est plutôt casanier !

 


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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:17
Considérant que c'est un besoin essentiel pour tous nos aînés,
et d'autre part que l'offre des agences de voyage, des clubs de pensionnés et des mutuelles ne répond probablement pas aux souhaits de nos concitoyens, l'échevinat de la famille comble cette lacune !

Il vous propose :

du 3 au 6 mai 2010 : LA BAIE DE SOMME (en car)
La Baie de Somme fait partie du club très fermé des plus belles baies du monde.

Programme des visites (guidées) :

1er jour :
- Les Hortillonnages d’Amiens (en barque)
Extraordinaire jardin composé de 300 hectares de terres alluviales qui constituent un site privilégié pour la culture maraîchère
- La ville d’Amiens et la maison de Jules Vernes

2ème jour et 3ème jour : LA BAIE DE SOMME
- L’écluse Saint-Valery s/Somme et traversée pédestre accompagnée de la Baie de Somme pour rejoindre le Crotoy
- Le Parc Marquenterre – parc ornithologique inclus dans la réserve naturelle de la Baie de Somme
- Abbaye cistercienne de Valloire et ses jardins

4ème jour :
- Nausicaa, le plus grand complexe européen dédié à la connaissance de l’univers marin
- Retour au pays en passant par Cap Blanc Nez et Cap Gris Nez

Coût en pension complète : 430 € /personne – dès 30 inscriptions : 393 €/personne (single : + 117 €)

Compris dans le prix des 4 jours / 3 nuits :
- le séjour à l’hôtel Ibis de Boulogne s/mer (situé face au port)
- Les repas de midi et du soir avec ¼ vin et eau (du 1er jour soir au dernier jour midi),
- les entrées des sites et les guides,
- l’assurance annulation de base




Le séjour à la Mer du Nord qui aura lieu du 21 au 28 juin,
soit à LA PANNE soit à NIEUPORT, vous avez le choix !
Coût en pension complète :
LA PANNE : 310 € - VIPO : 250 € - (single + 64 €)
NIEUPORT : 329 € - VIPO : 269 € - (single + 89 €)



Et du 5 au 15 septembre 2010 :  L’ ÎLE DE RHODES

Née des amours du dieu Hélios et de la nymphe Rhoda, Rhodes (RODOS) est l'île du Soleil.

De multiples excursions et mini - croisières seront possibles durant votre séjour

Séjour à l’Hôtel Mitsis Petit Palais : Le Mitsis Petit Palais se situe au coeur de la nouvelle ville, à un jet de pierre du quartier historique et du port de Mandraki et à 150 mètres la plage.

Coût en all in : 888 € /personne – (single : + 160 €)

Compris dans le prix :
- départ et retour à Soumagne
- Le séjour en all in
- l’assurance annulation de base couvrant 625 €/personne maximum
- les taxes/tva



Pour plus de renseignements et réservations (si vous en avez les moyens) :
 


Si je peux comprendre que l'échevinat de la famille veuille permettre aux plus défavorisés de nos aînés de sortir de leur quotidien, je ne crois absolument pas que ceux-ci aient les moyens de s'offir de telles vacances !

Alors quel est le but poursuivi ?

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:26
Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer de lire cet article de La Libre  :
Le MR lance son “printemps des réformes”. Les incohérences de la gauche bobo lui ouvrent un boulevard. Le temps est venu de rompre les rangs.
Une opinion de Claude DEMELENNE, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "le journal du mardi".

La gauche est souvent pavlovienne et sectaire. Je sais de quoi je parle, je fais partie de la famille. En son sein, il est de bon ton d’assimiler le MR à la droite bête et méchante. L’accusation est gratuite, mais le rituel est immuable. Le MR, c’est "l’ennemi de classe". Il m’est arrivé, moi aussi, de verser dans la caricature. L’exemple vient d’en haut. Selon Philippe Moureaux, le patron du MR, Didier Reynders, est "le ministre des rupins" et le sénateur libéral Alain Destexhe incarne "le nouveau fascisme". Ce qui est excessif est insignifiant. Lorsqu’elle navigue entre slogans poussiéreux, procédés staliniens et daerdenmania, une certaine gauche atteint le degré zéro de la politique.


Au moment où le MR peaufine son nouveau manifeste, le temps est venu de rompre les rangs. Et d’en finir avec une diabolisation aberrante. Observateur étiqueté "socialiste", je n’ai pas envie de hurler avec les loups. Ni de répéter en boucle, "tous ensemble contre la droite!" L’honnêteté intellectuelle exige de sortir du manichéisme. Au risque d’endosser, aux yeux des bien-pensants de gauche, l’uniforme infamant du traître, je ne résiste pas au plaisir d’aligner quelques éléments troublants.


A quelques nuances près, toute la classe politique, du PS au MR, en passant par le CDH et Ecolo, s’est ralliée au social-libéralisme. Partout sur le continent européen, le pragmatisme règne en maître. Dans la sphère socio-économique, il n’y a guère plus que l’épaisseur d’un papier à cigarettes entre les actes concrets posés par la gauche et la droite. Il n’est pas rare que le paysage politique se brouille.

Sur la scène politique belge francophone, le clivage progressiste-conservateur n’est plus ce qu’il était. Une bonne partie de la gauche affiche son mépris du peuple, en négligeant son droit à la sécurité. Les émeutes à répétition dans plusieurs communes bruxelloises et la multiplication des zones de non-droit ne semblent pas être prises au sérieux par une gauche rouge-verte flirtant souvent avec l’angélisme. Dans le débat sécuritaire, comme dans celui de l’immigration, les régulateurs sont au MR, les dérégulateurs se situent à gauche. Curieux paradoxe: le PS veut - à raison - réguler l’économie et le capitalisme mondial. Mais dans la capitale de l’Europe, là où ses représentants disposent d’un réel pouvoir, ils montrent fort peu de zèle à réguler les quartiers dits "difficiles", parfois abandonnés aux mains des trafiquants de drogue et des petits caïds. Dans le même temps, ils fustigent la droite dès qu’elle affiche son souci de réguler l’immigration. Les socialistes francophones ont ainsi caricaturé l’action de la ministre de l’Intérieur, Annemie Turtelboom, coupable de ne pas inscrire son action dans les pas des militants sans-frontiéristes, partisans d’une large régularisation des sans-papiers.

Dans son livre "Pour la Nation" (éd. Grasset), Eric Besson analyse, avec une froide lucidité, les contradictions de la gauche qui a "engendré une idéologie fondée sur l’angélisme, contestant toute politique de fermeté dans le domaine de la sécurité et de la tranquillité publique et toute volonté de réguler les flux migratoires ". L’ancien conseiller de Ségolène Royal, rallié à Nicolas Sarkozy, enfonce le clou et note que, "de manière surprenante, les ennemis les plus acharnés de la libre-circulation des capitaux, des marchandises et des services, sont devenus les partisans les plus extrémistes de la libre-circulation des personnes. Il faudrait plus de régulation dans tous les aspects de la mondialisation, sauf dans celui des migrations." Une bonne partie de la gauche - sauf la gauche chevènementiste, en France - défend le "laisser-faire, laisser-aller", en matière d’immigration. Une position qui se veut généreuse mais est surtout irresponsable. Réguler a minima l’immigration conduit à renforcer la loi de la jungle, exercer une pression à la baisse sur les salaires et fragiliser les conditions de vie des classes populaires, en ce compris, bien sûr, les immigrés eux-mêmes, que la gauche prétend défendre.
Le MR régulateur défend mieux la cause des moins nantis que la gauche bobo.

Sortir des schémas manichéens conduit à des conclusions dérangeantes pour le confort intellectuel des penseurs de la gauche.
Question provocatrice: dans plusieurs dossiers sensibles, tels que la sécurité, l’immigration, mais aussi l’égalité hommes-femmes et l’action sociale, le MR ne défend-t-il pas des positions plus progressistes que celle de la vieille gauche?

Lorsque, à Bruxelles, le PS noue des alliances électorales avec les éléments les plus conservateurs de certaines mosquées - pas vraiment des défenseurs du droit des femmes - où sont les progressistes? Lorsque Philippe Moureaux fait le vibrant éloge du très controversé prédicateur musulman Tariq Ramadan, champion du double discours, où sont les progressistes?
Lorsque la gauche fait barrage pour empêcher le vote d’une loi régulant le port du voile à l’école, où sont les progressistes? Le MR n’est-il pas le seul parti bruxellois francophone refusant le communautarisme et les concessions à courte vue aux cléricaux musulmans?

Le MR critique la politique d’assistanat appliquée par la gauche, qui blâme son insensibilité à la question sociale. Mais cette coûteuse politique d’assistanat est un échec patent, particulièrement à Bruxelles, où les inégalités se renforcent et des quartiers entiers vivotent, entre décrochage scolaire des jeunes, petite délinquance et économie souterraine. Les incohérences et les reniements de la gauche ouvrent un boulevard pour un MR rénové. A une condition, dont l’énoncé surprendra, sous la plume d’un observateur "de gauche": le MR doit assumer un positionnement décomplexé au centre-droit. Marquer sa différence dans un paysage politique francophone où les partis de l’Olivier ressemblent de plus en plus à trois clones, caricatures de la gauche bobo et conformiste.


Je vous invite à lire l'article complet sur : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/558688/propos-iconoclastes-sur-le-mr.html



 


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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 09:20

DÉBAT SUR « LES IMPLANTATIONS COMMERCIALES », EN APPLICATION DE L'ARTICLE 29,8 DU RÈGLEMENT

QUESTION ORALE DE M. JEHOLET À M. MARCOURT, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES PME, DU COMMERCE EXTÉRIEUR ET DES TECHNOLOGIES NOUVELLES, SUR « LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT D’UN COMPLEXE COMMERCIAL À SOUMAGNE »

QUESTION ORALE DE MME TARGNION À M. MARCOURT, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES PME, DU COMMERCE EXTÉRIEUR ET DES TECHNOLOGIES NOUVELLES, SUR « LE PROJET DU CENTRAL PIAZZA À SOUMAGNE »

INTERPELLATION DE M. WESPHAEL À M. MARCOURT, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES PME, DU COMMERCE EXTÉRIEUR ET DES TECHNOLOGIES NOUVELLES, SUR « LA POLITIQUE DE MONSIEUR LE MINISTRE EN MATIÈRE D’IMPLANTATION DES SURFACES COMMERCIALES EN RÉGION WALLONNE »

QUESTION ORALE DE M. ELSEN À M. MARCOURT, MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES PME, DU COMMERCE EXTÉRIEUR ET DES TECHNOLOGIES NOUVELLES, SUR « LA POSITION DU GOUVERNEMENT PAR RAPPORT AU PERMIS SOCIOÉCONOMIQUE RELATIF AU DÉVELOPPEMENT D’UN NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL À SOUMAGNE »

 

Mme la Présidente. – Nous avons pris la décision d'organiser ce débat en séance plénière et pas en Commission car il aborde des questions de politique régionale, certes illustrées par des dossiers locaux mais dans une approche bel et bien régionale.

M. Marc Bolland (PS). – Je constate avec beaucoup de perplexité l'assistance sur les bancs du Parlement, alors que nous discutons d'un sujet certes beaucoup moins médiatique que celui de tout à l'heure mais qui concerne des travailleurs qui risquent leur emploi. Maintenant, nous abordons un sujet qui concerne aussi des travailleurs qui développent leur entreprise, je ne peux que le constater.

Deuxième point, je tiens à souligner que j'ai fait mes petites présences tout l'après-midi et que les parlementaires présents sont constitués d'une immense majorité de mandataires communaux, et la plupart du temps d'une majorité de bourgmestres et d'échevins.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – L'intervention de M. Bolland risque d'entraîner à l'avenir des débats intéressants sur d'autres sujets !

Hier, nous avons discuté de la sidérurgie wallonne. Aujourd'hui, nous parlons d'Inbev. Sans tomber d'accord sur tout, je constate que nous avons des approches communes .

Cependant, dans ce dossier-ci, j'ai l'impression que l'on va davantage s'opposer.

Monsieur le Ministre, votre volte-face m'a surpris. Ce dossier concerne les Pouvoirs locaux, la commune de Soumagne en l'occurence par rapport à l'implantation d'un complexe commercial. Il y a de nombreuses implantations commerciales en province de Liège. Je pense notamment à Médiacité, à Liège même, qui a une superficie commerciale importante. Cela peut susciter des inquiétudes pour le commerce du centre-ville, le commerce de proximité et le commerce local.

L'annonce, en 2008, d'un complexe commercial à Soumagne m'a fait réagir. Début 2008, j'ai interpellé différentes instances et le Conseil communal de Herve qui ne m'a pas suivi. J'ai attiré l'attention sur ses conséquences négatives pour le commerce local. Je regrette de ne pas avoir été suivi par le Conseil communal.

La Majorité PS-cdH avait estimé qu'il n'était pas important de se prononcer sur un dossier qui ne concerne pas directement les commerçants de Herve. Cependant, il concerne les commerçants du plateau de Herve.

J'ai pris mes responsabilités en matière d'implantations commerciales. J'ai toujours marqué mon opposition au projet d'un magasin outlet à Verviers. J'ai été sensible à l'importance de redynamiser le centre de Verviers qui se paupérise. Je pensais à l'activité que l'on pouvait y ramener. Je l'assume.

Je suis perplexe car nous savons que l'abondance de l'offre risque, en l'occurrence, de porter  préjudice aux commerces qui existent en périphérie. En outre, nous sommes tous d'accord pour dire que l'offre commerciale sature. Des nouveaux dossiers de ce genre peuvent être envisagés dans le cadre d'une redynamisation des centres-villes. Or, ce n'est pas le cas ici.

A l'époque, nous avions eu de nombreuses heures de débat avec le Ministre Antoine sur le décret « remembrement urbain ». Mon groupe avait proposé des amendements et voté le texte. Ici, pour ce qui est de Soumagne, ce site est une friche à assainir. Que la Région wallonne finance pour créer un parc, des logements ou d'autres projets de ce type, je suis d'accord. Mais développer un complexe de 20.000 m2 dans le cadre d'une troisième version du projet, je m'y oppose.

Dans le cadre des deux projets précédents, les commerçants avaient marqué leur intérêt. Pas dans cette version. Par ailleurs, il y avait le contexte d'une création éventuelle de la liaison Cerexhe-Beaufays, ce qui n'existe plus à l'heure actuelle. Comme vous le savez, l'Olivier a décidé de faire l'impasse sur cette liaison.

On a en outre ici présent le bourgmestre de Blégny qui veut développer des commerces dans son centreville.

Le projet devrait voir le jour sur une nationale déjà saturée en termes de travailleurs qui se rendent à leur emploi, et de commerces existants. Il y a aussi un important réseau scolaire aux alentours. On va donc surcharger le tout et rencontrer d'importants problèmes de mobilité.

Je vous rappelle, en outre, que trois avis négatifs avaient été formulés par le Comité socio-économique.

L'UCM avait introduit des recours. Sur les cinq représentants ministériels, on a trois francophones, dont deux, ceux qui représentent Mmes Milquet et Laruelle, se sont montrés cohérents. Votre représentant, lui, s'abstient et, malheureusement, le dossier franchit une étape. Pourquoi ne s'est-il pas joint aux représentants des deux autres Ministres francophones ?

J'espère que la Région wallonne aura in fine le courage de refuser le projet, mais je crains qu'il ne soit déjà trop tard. De plus, combien de complexes commerciaux existent déjà dans l'arrondissement de Liège ? Ici, on se situe à la frontière des deux arrondissements. Ce serait une surcharge supplémentaire.

Des bourgmestres se sont déjà opposés au projet, y compris au sein de votre formation politique.

Monsieur le Ministre, j'en appelle au dialogue et à la cohérence avec les objectifs de la DPR.

J'ai, en outre, entendu que certains veulent faire de Liège une ville touristique, avec l'ouverture des commerces le dimanche. Si l'on fait cela, on tuera les commerçants et je puis vous dire que nous nous mobiliserons.

J'ai toujours refusé l'opposition Liège-Verviers. Mais ici, un pas de trop a été franchi.

Mme Muriel Targnion (PS). – La DPR prône le retour des commerces dans les centres-villes. La logique veut qu'en centre-ville s'installent des commerces spécifiques, des commerces de chaussures, de vêtements, d'accessoires. Et que l'on réserve à la périphérie les commerces de produits de type électroménager.

C'est cette logique que je défends en tant qu'Échevine du Commerce à Verviers.

Nous nous trouvons ici en bordure de l'arrondissement de Verviers. Aucunement dans un centre-ville. L'avis positif dont il est question serait donc néfaste à l'arrondissement de Verviers, aux commerces du centreville et aussi aux commerçants de l'arrondissement de Liège.

Je vous rappelle qu'en 2006, une étude de l'ULg disait que l'offre commerciale de l'arrondissement était saturée.

C'est vrai que cela crée de l'emploi et de l'activité économique, mais si c'est au détriment d'autres emplois,ce n'est pas ce que l'on recherche.

L'Union des Classes Moyennes de l'arrondissement de Verviers, qui représente les commerçants, trouve

aussi que ce projet porte préjudice.

Je vous comprends. Vous avez évoqué la Directive Bolkestein pour votre prise de décision au sein du comité interministériel. Je voudrais juste rappeler que le Groupe socialiste a effectivement dû voter ici, au Parlement, la transposition de cette Directive mais uniquement par pure obligation. Sans cela, nous condamnions la Belgique à payer des amendes. Nous ne l'avons pas fait par idéologie philosophique,contrairement à d'autres partis.

Je m'interroge sur les inconvénients d'un tel centre commercial. Quelle est votre politique par rapport à l'implantation de ces centres commerciaux dans les centres villes ? Quelle suite allez-vous donner au dossier de Soumagne ?

M. Bernard Wesphael (Écolo). – Moi aussi, je suis un peu échaudé par cette politique. Il y a plus de 15 ans que je me bats contre cette anarchie en termes d'aménagement du territoire. Cela pose des problèmes majeurs en termes de pertes d'emploi, mais aussi des problèmes d'insécurité dans des quartiers désertés par les commerces. Qui plus est, sur le plan social, il est évident que le portefeuille des ménages n'est pas extensible et qu'il faut tenir compte de ce critère.

Il y a aussi la notion de l'emploi, mais il faut se dire que 200 emplois créés pour un centre commercial correspondent à 200 emplois perdus ailleurs. Je me souviens qu'autrefois, j'étais le seul à m'être opposé aux « Factory Outlet Center » à Verviers. Je respecte ceux qui se battent pour la survie des petits commerces. Il ne faut pas avoir une logique dichotomique entre les emplois que l'on peut créer de manière industrielle et la création de richesses à tout petit niveau. Aujourd'hui, cette structure que nous avons créée ne ressemble plus à rien.

En ce qui concerne le dossier de Soumagne, j'aimerais qu'il y ait beaucoup plus de cohérence au sein des mandataires. Parfois, des mandataires locaux défendent l'implantation d'un centre commercial. C'est le cas de M. Janssens à Soumagne qui dit défendre l'intérêt de sa commune. C'est une position assez remarquable au moment où il est tant question de développement durable. D'autres font des recours contre l'implantation de ce centre, etc. Des mandataires socialistes sont incommodés par ce projet et s'étonnent de votre abstention. Je peux comprendre que vous soyez légaliste et que vous respectiez la Directive Bolkestein. Moi, je dis qu'il faut l'envoyer pèter.

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des
Technologies nouvelles. –
Vous choisissez donc quelle loi vous voulez respecter.

M. Bernard Wesphael (Écolo). – Vous auriez pu avoir le même type de discours à l'égard de Bolkestein que ce que vous avez eu à l'égard d'InBev. La politique d'implantation commerciale est tout de même une compétence fédérale qui devrait être régionalisée pour qu'on puisse au moins réfléchir en terme de bassin de vie et arrêter l'anarchie.

Tout le monde est contre le projet de Soumagne. La liste des opposants est longue. Le fil est d'autant plus gros que, dans les 24 heures qui ont suivi l'annonce de votre abstention, Mme Linda Musin, Députée-Bourgmestre de Fléron a annoncé que sa commune allait se pourvoir en recours contre la décision que votre abstention a permise. Willy Demeyer fait chorus. Il a d'ailleurs dit : « l'intérêt collectif doit primer sur l'individuel. Je comprends la Commune de Soumagne, mais je ne suis pas favorable au projet ».

Votre abstention dans le cas de l'implantation à Soumagne serait-elle la manifestation d'une nouvelle politique ministérielle ? Si oui, pourriez-vous éclairer le Parlement sur sa teneur ? Si non, pouvez-vous donner des raisons expliquant votre abstention, autres que la Directive Bolkestein ? Il est grand temps que vous vous resaisissiez et que vous repreniez ce dossier en mains.

Des communes comme Fléron ont peur que tous leurs commerces disparaissent. Or, des études ont montré l'impact du centre commercial de Soumagne directement sur la commune de Fléron. Je demande que l'on puisse faire des auditions et organiser un débat de fond sur cette question. Tant qu'il n'y a pas l'avènement de communautés de territoire dont il est question dans la DPR, nous serons toujours dans un magma de décisions et dans un illogisme politique profond.

Mme Monika Dethier-Neumann (Écolo). – Par deux fois, le projet de Soumagne a été recalé au stade du comité ministériel. Lorsque les cinq Ministres devaient se prononcer début janvier, il fallait revenir trois fois pour que le projet puisse être définitivement recalé. Malheureusement, les voix des Ministres cdH et du MR n'ont pas suffi car le Ministre Marcourt s'est abstenu.

Vous n'avez pas dit oui, mais vous n'avez pas dit non. J'acte et je me pose des questions. Avons-nous besoin d'autant de centres commerciaux quand on sait que le pouvoir d'achat n'augmente pas à la même mesure.

Pour toute justification, vous citez la Directive Bolkestein qui est d'application depuis le 1er janvier et qui libéralise le marché. Vous expliquez que, dorénavant, seuls les effets sur l'aménagement du territoire sont pris en compte. Si tel est le cas, pourquoi le Ministre de l'Économie représente-t-il les intérêts de la Région wallonne dans ce comité. Pourquoi ne pas avoir concerté le Ministre de l'Aménagement du Territoire ? Votre explication est un peu courte. La loi fédérale transposant la Directive stipule que restent pris en compte les critères de la localisation spatiale, de la protection de l'environnement urbain, la protection des consommateurs, le respect de la législation sociale et du travail.

Rappelons aussi que ce nouveau centre commercial ne correspond pas aux objectifs de la politique régionale qui préconise le recentrage des commerces vers le Centre.

Rappelons également que le PUM définit Fléron en tant que centre commercial, mais pas Soumagne.

Cette explication me semble un peu courte car vous omettez de donner des nuances dans l'arrondissement entre un Bourgmestre de Verviers qui dit non, un Bourgmestre de Soumagne qui dit oui et une Bourgmestre de Fléron qui dit non. Vous n'osez pas alors vous positionner et vous mettez des commerçants et les citoyens devant une décision peu porteuse d'un développement harmonieux du commerce.

Deuxième question, comment allez-vous conjuguer la non-décision de Soumagne avec la DPR ?

Maintenant, j'aimerais avoir un oui ou un non comme réponse à la question suivante. En 2007, Ecolo et Groen ont déposé au niveau Fédéral une proposition de loi modifiant les implantations commerciales. Je vous invite, via le groupe PS de la Chambre, à soutenir ce texte. Le ferez-vous ? Si c'est le cas, vous permettrez le développement commercial, grand ou petit.

M. Marc Elsen (cdH). – La Conférence des présidents a jugé intéressant d'élargir ce débat en y intégrant mon intervention. Celle-ci comportera donc d'une part des considérations générales et, d'autre part, une intervention plus particulière concernant un nouveau centre à Soumagne.

La question des implantations commerciales est essentielle en terme d'aménagement du territoire, de mobilité, d'impact sur les centres urbains dans leurs aspects commerciaux, urbanistiques, environnementaux,socio-culturels, etc.

Pour rappel, la loi du 29 juin 1975 relative aux implantations commerciales fut revisitée en 2004. Cette législation fut adaptée afin de contrer un certain nombre de difficultés résultant de la législation de 1975 tout en assurant une simplification des procédures et en conférant une plus grande autonomie aux Pouvoirs locaux.

La commune joue un rôle important dans la délivrance de ces permis. Pour rappel, les implantations commerciales sont réparties en quatre catégories selon la surface commerciale, chacune étant régie par uneprocédure propre.

Cette loi assez jeune dans son application vient d'être modifiée par la loi du 22 décembre 2009 suite à la directive européenne dite directive « service » de 2006.

Pour rappel, cette directive « service » vise à réaliser un véritable marché de service intérieur en supprimant les obstacles juridiques et administratifs illicites qui entravent le développement des activités de services entre les États membres. Dans le cadre des implantations commerciales, elle interdit aux pouvoirs de subordonner l'accès à une activité de services ou son exercice au respect de l'exigence suivante : l'application au cas par cas d'un test économique consistant à subordonner l'octroi de l'autorisation à la preuve de l'existence d'un besoin économique ou d'une demande du marché, à évaluer les effets économiques potentiels ou actuels de l'activité ou à évaluer l'adéquation de l'activité avec les objectifs de programmation économique fixés par l'autorité compétente.

En interdisant pareil test économique, la directive a remis en cause la loi de 2004 et plus spécifiquement trois des quatre critères utilisés actuellement, à savoir l'influence du projet sur l'emploi, les intérêts des consommateurs et les répercussions du projet sur le commerce existant.

La loi du 22 décembre 2009, afin de se conformer à cette directive, adapte ainsi sa législation et précise que, dorénavant, les permis socio-économiques seront basés sur :

• la localisation spatiale de l'implantation commerciale ;

• la protection de l'environnementurbain ;

• la protection du consommateur ;

• le respect de la législation sociale et du travail.

Cette modification législative est importante et conduit l'ensemble des acteurs à mener une réflexion globale sur l'évolution de cette législation et en particulier sur la politique des implantations commerciales en Région wallonne.

L'Union des Villes et Communes de Wallonie a remis un avis assez intéressant sur ce sujet.

En effet, elle plaide pour la création de schémas commerciaux sur deux niveaux : le régional et le communal. Ces schémas, qui auraient valeur indicative, permettraient de constituer un cadre de référence clair afin de guider les politiques à la fois régionales et locales en matière d'implantations commerciales.

Cette initiative me paraît pour le moins intéressante et mérite la réflexion. Il reste évident que les communes ont un rôle important à jouer en la matière.

Au niveau communal, la réflexion ne doit pas se limiter aux limites du territoire de chaque commune, l'impact d'une implantation commerciale dépassant largement ses limites géographiques. Il semble plus judicieux que la réflexion face à ce développement soit menée par plusieurs communes, par exemple par bassin de vie et ce, via des schémas de structure communaux articulés, voire concertés.

Cette proposition induit la réflexion plus globale pour la Région wallonne, de savoir quel paysage commercial nous souhaitons ?

A l'heure actuelle, on constate un nombre exponentiel de projets d'implantation commerciale, mais la Région wallonne est-elle seulement capable d'absorber l'ensemble des projets de surface commerciale ? Le voulons-nous ?

On constate actuellement un développement des périphéries au détriment des centres urbains, un déclin du commerce de proximité, l'apparition de friches commerciales tant en centre-ville qu'en périphérie.

Plusieurs raisons sont évoquées afin d'expliquer le pourquoi de ce développement. On peut citer l'apparition sur le marché de nouveaux concepts commerciaux, la multiplicité des acteurs privés (promoteurs, enseignes, ... ), les contraintes financières, etc.

Il faut rappeler une évidence : même si les partenariats public-privé doivent selon nous être privilégiés dans ce domaine, les acteurs privés tels que les promoteurs sont là pour développer un projet commercial et, dans la plupart des cas, le revendre.

 Ils n'ont pas précisément de vision de l'intérêt général. Je dirais volontiers : à chacun son métier. À cetégard, les compensations, appelées charges d'urbanisme, sont à considérer comme un pas de porte qu'ils doivent payer pour développer leur projet, jamais, cela va sans dire, de la philanthropie.

La législation actuelle donne un important pouvoir de décision au niveau de la commune et permet à de grands groupes de mettre la pression sur des administrations locales souvent désargentées et pas toujours au fait des questions essentielles liées à l'Aménagement du Territoire. Pour un élu local, le mirage des compensations peut parfois justifier toutes les décisions.

Les effets bénéfiques sur l'emploi sont souvent évoqués également, mais sont-ils réels ? De manière générale en cette matière, l'offre ne crée pas nécessairement la demande. Dès lors, l'arrivée dans une zone déterminée de nouveaux espaces commerciaux est de nature à attirer en son sein du commerce qui se trouvent dans un rayon d'action relativement proche. On ne crée dès lors que très peu d'emplois nouveaux en créant un centre commercial. En réalité, il s'agit plutôt de vases communicants.

Le Ministre Antoine a toujours plaidé, en particulier sous la précédente législature, pour que les grands centres commerciaux soient situés dans les centres-villes plutôt qu'en périphérie, tout en s'intégrant, en s'articulant avec les commerces existants.

Il est aussi essentiel que ces centres commerciaux s'intègrent en termes tant urbanistiques qu'environnementaux. Une étude intéressante de la CPDT a d'ailleurs été menée à ce sujet.

Il est important de revitaliser nos centres urbains et d'y privilégier l'implantation commerciale, subtilement articulée avec le logement et les espaces de vie collective.

Depuis vingt ans, la norme est aux « boîtes à chaussures » — complexe assez bétonné, bien souvent conçu en autarcie, sans grande recherche urbanistique — en périphérie : le foncier y est moins cher et l'accessibilité en voiture plus aisée. Cette politique a déstructuré les noyaux urbains, les vidant de leurs commerces. Il s'agit donc d'une question d'Aménagement du Territoire fondamentale pour l'avenir de nos centres urbains. Prenons garde aussi de ne pas laisser transférer systématiquement ce concept dit « de boîte à chaussures » au coeur des villes .

Monsieur le Ministre, vu la multiplicité des acteurs publics — principalement les communes et la Région -, ne serait-il pas intéressant de refonder la réflexion au départ d'une instance supérieure qui prendrait à bras le corps la problématique des implantations commerciales, tout en évitant de casser l'autonomie de chaque commune ?

D'autre part, je pense que les mandataires locaux doivent employer toute leur énergie pour fédérer et concerter, le plus possible en amont des processus censés mener à de nouvelles implantations commerciales, l'ensemble des acteurs concernés : à la fois les communes, la Région, les acteurs socio-économiques et la population qui se montre de plus en plus intéressée face à ces enjeux, et active notamment via l'associatif, ce que l'on constate notamment à travers les enquêtes publiques. Il est fondamental de définir le paysage commercial que nous souhaitons et ce, de manière concertée,cohérente et durable.

Monsieur le Ministre, la question est importante et la réponse y apportée aura des conséquences importantes notamment en termes d'Aménagement du Territoire, il faut vraiment que les implantations commerciales s'intègrent dans les centres urbains en fonction des caractéristiques urbanistiques, environnementales et socio-culturelles, tout en privilégiant des projets ambitieux de qualité.

Quelle est la politique du Gouvernement en cette matière ? Quelles implantations commerciales souhaite-t-il voir se développer sur le territoire ?

A ce sujet, je souhaiterais aborder un cas pratique particulier, à savoir l'acceptation du permis socioéconomique du projet central Piazza, à Soumagne.

En effet, ce mardi 5 janvier, lors de la réunion du comité interministériel pour la distribution où vous représentiez la Région wallonne, votre abstention a indirectement contribué à l'acceptation de ce permis socioéconomique.

En effet, un recours s'opposant à l'octroi du permis socio-économique avait été introduit et ce, pour la 3ème fois : les deux premières fois, votre opposition associée à celles du cdH et du MR avait mené au refus du permis socio-économique ; cette fois, cependant, votre abstention a conduit à la décision inverse.

Ma question revient à essayer de comprendre ce qui a engendré ce changement de position qui, à mon sens est susceptible de causer un réel préjudice aussi bien pour l'arrondissement de Verviers que pour le commerce liégeois. D'ailleurs, à ce titre, le Forum des forces verviétoises s'était prononcé, à l'unanimité, contre ce projet de même que Monsieur Demeyer, le Bourgmestre de Liège. C'est ici le difficile arbitrage, je le conçois, entre les intérêts particuliers légitimes d'une commune et l'intérêt général de la province qui est au coeur du débat.

Pour rappel, la loi du 22 décembre 2009 impose au comité interministériel, dans la remise de l'avis, de prendre en considération la localisation spatiale de l'implantation commerciale, la protection de l'environnement urbain et du consommateur, ainsi que le respect de la législation sociale et du travail. Autrement, dit, le Comité interministériel était donc pleinement compétent pour se prononcer sur l'opportunité d'installer ce centre commercial à Soumagne et, le cas échéant, refuser le permis socioéconomique.

A ce titre, dans les motivations des refus des deux premiers recours, le comité interministériel met en avant de nombreux arguments, j'en citerai quelques uns :

• saturation de l'axe routier RN3 à laquelle il s'agit d'ajouter l'incertitude de l'aboutissement de la liaison Cerexhe-Heuseux-Beaufays ;

• Soumagne n'a pas de vocation commerciale particulière ;

• le projet vise très clairement une clientèle de passage via, notamment, le captage direct de la sortie autoroutière. De ce fait, il se trouve en interception du trafic routier au détriment du centre commercial de la commune.

De plus, une étude de la CEGEFA, sollicitée par la commune voisine de Fléron, conduit à « refuser un complexe de cette ampleur en raison de l'effet déstructurant sur le pôle commercial existant. »

Plus important, dans les deux premiers recours, le Comité interministériel considère que « de  manière plus générale, la commune de Soumagne compte environ 15.600 habitants et n'a pas de vocation commerciale particulière mais exerce plutôt une fonction autonome entre les centres supra locaux de Fléron et de Herve.

L'ampleur du projet est donc telle qu'il excède fortement la fonction et la taille de la commune d'accueil et qu'il n'est dès lors plus en corrélation avec ses potentialités » et il ajoute : « un complexe commercial d'une telle dimension ne semble pas correspondre à la vocation de la commune de Soumagne dont la fonction commerciale se limite à un caractère local. »

Tous ces arguments, à mon sens, restent entièrement valables pour le dernier projet déposé dont les modifications sont restées mineures et justifieraient pleinement, cette fois encore, le refus du permis socioéconomique.

Dès lors, Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous préciser les éléments nouveaux qui vous ont amené à modifier votre position par rapport aux versions précédentes du projet ? Pensez-vous que ce centre commercial est en accord avec la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement wallon qui plaide pour un retour des centres commerciaux en coeur de ville ? Plus généralement, comment envisagez-vous le développement commercial équilibré de la province de Liège, compte tenu également de ses récentes évolutions dont le projet Mediacité à Liège ?

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles. – Mesdames et Messieurs, les quelques Députés qui restent, je constate que la demande faite par la Présidente de mener un débat autour de cette problématique est un voeu pieux.

Mme la Présidente. – Je l'ai constaté, Monsieur le Ministre.

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles. – Merci Madame la Présidente. Ce débat s'est finalement résumé à la question de savoir s'il fallait établir un centre commercial à Soumagne. Cependant, je considère que votre demande, Madame la Présidente, de mener un débat de politique régionale sur cette problématique est essentiel. Je suis d'accord avec beaucoup de choses qui ont été dites. Je constate également que ma réponse intéresse peu M.Wesphael !

J'en ai assez de cette politique fédérale qui fait croire qu'il y a un encadrement en matière d'implantation des centres commerciaux mais qui vide de tout son sens le Comité socio-économique qui existe. Il y a cinq représentants au sein de ce Comité et en tant que Ministre wallon présent au sein de celui-ci, je me suis abstenu. C'est la Ministre des Classes moyennes qui a transposé la directive Bolkenstein au Fédéral en vidant de tout leur sens des éléments importants.

Déjà, en 2004, nous posions que c'est la commune, la commune seule qui doit être le moteur du projet.

Où et quand le Fédéral a-t-il commencé à mettre en évidence une aide à la gestion ? Au sein de ce Comité fédéral, ce ne sont pas des partis politiques mais des Ministres fédéraux qui appliquent une loi de décembre 2009 qui est une mauvaise loi.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Le PS ne l'a pas votée ?

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles. – Je suis Ministre régional, je m'occupe de politique régionale. Je demande la régionalisation de cette loi. C'est votre parti qui a fait en sorte qu'elle soit votée.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Bravo, si c'est cela vos arguments !

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles. – C'est une mauvaise loi. Aujourd'hui, l'effet positif est que le Fédéral ne s'occupe plus de ce dossier. Le problème est que l'on ne peut plus faire comme avant, c'est-à-dire analyser si le projet va entraîner une délocalisation des activités ou une augmentation des activités. Régionalisons cette loi.

Mme Cornet voulait m'interpeller sur le dossier « Citta Verde », mais elle a reporté son interpellation en l'absence de mon Collègue. Je peux cependant lui indiquer que ce dossier est passé aujourd'hui. Je pense qu'il faut affirmer qu'il existe un vice important au niveau de la loi fédérale. Je le répète, il faut la régionaliser.

Pour ma part, je défends l'activité au centre-ville, j'habite moi-même un centre-ville, mais donnons-nous les moyens juridiques pour le faire.

Au Comité socio-économique, on prend une loi qui tient compte de l'impact économique mais après cela, on dit « non » parce qu'il y a un impact économique ! Il y a une forme d'hypocrisie dans le fait de prendre une loi qui libéralise les choses pour, ensuite, refuser de l'appliquer parce qu'elle libéralise.

Je compte dresser un cadastre des projets de centres commerciaux et un état des lieux des impacts sur les communes. Toutes les études montrent que le projet commercial de Soumagne ne remet pas en cause le développement de Verviers, ni de Fléron.

J'estime qu'il faut réformer les choses en profondeur, si l'on veut appliquer la DPR. Je dispose aujourd'hui d'un inventaire, en l'occurence un logiciel qui reprend 95 % des surfaces implantées en Région wallonne. Nous avons développé une expérience-pilote en province de Namur qui s'est terminée en 2008. L'une des communes qui nous a le plus soutenus est la ville de Gembloux. La Ville de Namur a également été active.

Il faut adapter ce logiciel aux nouveaux critères de la loi. Vu que la loi a été modifiée, il faut le faire pour la rendre compatible « vers le bas ». Le Fédéral doit déterminer de nouveaux critères. Mais il faut revenir sur cette loi. Nous avons besoin de nouveaux critères en matière de protection des consommateurs et de respect de l'environnement urbain.

Aujourd'hui, rien dans la législation ne permet de remettre en cause ce projet. Si l'on pouvait avoir un schéma directeur régional, on pourrait, avec l'Aménagement du Territoire, entamer une réflexion, analyser comment implémenter ce projet.

Le projet « Citta verde » de Soumagne a obtenu un accord au Comité socio-économique, mais il est bloqué au niveau de l'Aménagement du Territoire. Il n'en est encore nulle part ! Il n'y a pas aujourd'hui de permis de bâtir.

Je veux mettre en oeuvre des réformes, quoi qu'il arrive. Je veux réaliser une mise à jour de l'étude des comportements des consommateurs car la précédente date de 1990. En 20 ans, les choses ont changé. Cela permettra de justifier une implantation. Je veux également développer l'outil à la décision. J'ai demandé une étude à ce sujet sur l'ensemble du territoire wallon. Je tiens par ailleurs à faire réaliser un schéma directeur régional des implantations. Quoi qu'il arrive, je préparerai un nouveau décret.

On aurait pu régionaliser avant le 1er janvier 2010 l'implantation des centres commerciaux. Cela nous aurait évité des ennuis.

Ma Collègue en charge des classes moyennes a voté pour l'implantation d'un Mediamarkt à Herstal alors qu'il y en a un à Liège. Le zoning de Herstal n'est pas un centre urbain alors que le Mediamarkt à Liège se situe Place Saint-Lambert. Je n'ai pas souhaité voter pour ce projet car il y a des dificultés. Pour moi, le Gouvernement fédéral, par une loi fédérale qu'il a fait voter au Parlement, empêche de donner un sens à cette politique.

Si la commune de Soumagne introduisait un recours, elle aurait gain de cause.

Quand une loi est bonne, il faut l'appliquer. Si elle est mauvaise, il faut en changer. Au niveau fédéral, seul le Ministre Van Quickenborne, qui voulait supprimer cette loi, a été cohérent.

La législation de 2004 donne un droit d'initiative à la commune et diminue les critères permettant de déterminer les choix lors de l'analyse d'un projet. De telle sorte que les propositions de centres commerciaux ne pourront qu'augmenter.

Je signale par ailleurs que le Fédéral a transcrit la « directive services » de manière très auto-régulatrice, de manière très libérale. En agissant de la sorte, tout pouvoir de contrôle a été voté à la Région.

Je prône un travail commun pour que nous puissions établir le schéma directeur des implantations commerciales et que nous puissions prendre, au niveau régional, ce décret d'encadrement.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Ce n'est pas moi qui ai demandé de généraliser le débat.

Mme Isabelle Simonis (PS). – Mme la Présidente a rappelé que la Conférence des présidents avait décidé de procéder à un débat global et d'y adjoindre un certain nombre d'exemples, dont Soumagne. Vous n'avez peut-être pas demandé la généralisation du débat, mais la décision était celle-là.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Je pense qu'un Parlementaire est encore libre de ses interpellations. La mienne était claire, je souhaitais interroger le Ministre sur Soumagne. Je vous rappelle qu'à cet égard, la DPR est claire. Je ne voudrais donc pas qu'on me reproche quoi que ce soit, non pas à mon groupe mais bien à moi, à titre personnel.

Mme la Présidente. – Je ne vous reproche rien. L'accord était clair en Conférence des présidents. Vous disposiez de 30 minutes et n'en avez utilisé que la moitié.

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Nous devrions peut-être tirer les conclusions de ce débat, durant lequel quelques problèmes se sont posés.

Sur le fond, si l'on veut élargir le débat, le fait qu'il y ait consensus pour procéder à une régionalisation de la matière est un élément positif. Pour ce qui est du Fédéral, je vous rappelle que le PS a voté la loi. Vous dites qu'elle prive le pouvoir régional de tout contrôle. Mais votre représentant pouvait s'exprimer par un recours interministériel. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Des études existent sur le dossier de Soumagne.

Au début, celui-ci devait voir le jour à Fléron. La capacité commerciale de cette commune aurait été doublée. Quelle absurdité !

Il s'agit clairement d'un mauvais dossier tant d'un point de vue des transferts économiques qu'il impliquerait que des pertes d'emplois qu'il engendrerait.

M. Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles. – Vous ne pouvez plus prendre en compte ce critère. C'est votre Ministre fédéral qui l'a supprimé. Et vous voulez maintenant qu'on l'applique en douce !

M. Pierre-Yves Jeholet (MR). – Je ne vous comprends pas. Vous critiquez le Fédéral à tout bout de champ. C'est facile. Mais la réalité est que vous avez commis une erreur politique.

Mme Muriel Targnion (PS). – Je suis d'accord avec vous, Monsieur le Ministre, sur le fait que les critères votés par le Fédéral sont bien trop faibles. Vous dites également que, si l'on pouvait régionaliser la matière, nous pourrions aller plus loin dans la mise sur pied d'un schéma des implantations commerciales.

Allons donc dans cette direction car, même si une commune a le dernier mot, elle est rarement suffisamment importante, d'un point de vue économique, pour pouvoir ne pas tenir compte du bassin économique avoisinant.

En ce qui concerne le dossier particulier de Soumagne, j'espère que lorsqu'il aboutira en Aménagement duTerritoire, des barrières seront mises pour le bloquer.

Mme Monika Dethier-Neumann (Écolo). – Monsieur le Ministre, vous pouvez avoir une philosophie générale sur la politique à mettre en oeuvre dans cette matière. Mais il faut vous prononcer par oui ou par non sur les problèmes particuliers.

Je soutiens votre souhait de réflexion globale, je sais que vous disposez de certaines études, mais j'attends de mesurer les décisions concrètes.

Le dossier spécifique de Soumagne pose néanmoins un problème. J'espère que le Ministre en charge de l'Aménagement du Territoire nous sauvera !

M. Marc Elsen (cdH). – Nous avons fait le point sur l'état général de la question. Tout comme vous, je n'ai pas une bonne opinion de la « directive services », mais la loi de décembre 2009 impose au Comité interministériel de prendre en compte la localisation spatiale des projets. Or, sur base de ce critère là, il y avait inadéquation avec la redynamisation des centres commerciaux.

Tant mieux si l'on peut encore éviter la réalisation du projet.

Enfin, je ne suis pas au courant de l'étude faisant état de l'absence de répercussions néfastes en cas de mise sur pied du centre commercial de Soumagne. Je serais intéressé d'en prendre connaissance.

Mme la Présidente. – Ceci clôt nos travaux du jour.

 

 

A chacun maintenant de se faire son opinion sur ce sujet

 

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Soumagne et Liberté

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A Soumagne, je vous propose un article
qui peut vous intéresser.

   
                                                                                                                 Bonne lecture et à bientôt
 Albert Rodeyns 
L'action au quotidien

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