Enseignement communal

Au Conseil du 26/12/06

22.4 A la demande de M. RODEYNS, conseiller communal :
Enseignement communal - Mesures prises pour faire face aux échecs en français et en mathématique - Interpellation.

Note explicative : L'échevin de l'enseignement peut-il nous faire part, par année de cours, du nombre d'enfants qui n'obtiennent pas les 50% en français et en mathématique dans nos écoles lors des bulletins remis avant les vacances de Noël ?

Quels sont les moyens mis à la disposition des enseignants pour faire face à cette situation ?
Quelles sont les mesures prises par le Collège pour permettre à ces enfants de ne pas décrocher ?
Ces moyens et ces mesures ont-ils un impact budgétaire, si oui ces dépenses sont-elles reprises au budget ?

M. BRZAKALA se réjouit de cette question qui démontre que son auteur s'intéresse à la qualité de
l'enseignement communal.
Il précise que nous vivons aujourd'hui sous le règne de l'évaluation des compétences, qui, contrairement à l'évaluation certificative, ne se fige jamais. On ne peut donc dire, à l'instant présent, si certains élèves ont globalement échoué en français ou en mathématique, mais seulement s’ils ont échoué dans certains "champs" de français ou de mathématique. Ce type d'évaluation "dynamique" implique une intervention tout au long du processus d'apprentissage. Dans notre enseignement communal, le type d'enseignement est de nature "élitaire" (et non pas "élitiste"), en ce sens qu'il vise à pousser chaque enfant au maximum de ses possibilités, ce qui est la caractéristique d'une pédagogie "différenciée". Chaque enseignant a donc pour mission de suivre au plus près les cas "difficiles". Il va de soi que plus le personnel enseignant sera nombreux, mieux il pourra être tenu compte de la diversité des situations.

Le bourgmestre propose que, vu l'intérêt de cette question et de la complexité de la réponse qui peut y être donnée, le sujet soit débattu au sein de la commission "ad hoc